Des offres de plus en plus locales… et ce qu’il faut en savoir !

Avec les différents scandales alimentaires, comme celui des lasagnes de cheval, les consommateurs veulent une meilleure traçabilité des produits. C’est pour cela que se développe l’approvisionnement local, par lequel les hypermarchés se fournissent chez des producteurs proches du point de vente. Voyons ce que cette tendance va changer.

Le commerce local a en effet plusieurs avantages :

  • Il est plus écologique : les trajets sont moins longs, ce qui réduit les émissions de gaz à effet de serre. On peut donc amener les consommateurs à s’intéresser à des produits dont l’impact environnemental sera moins important.
  • Il est meilleur pour la santé : les aliments sont plus frais, généralement bio (les deux sont liés, dans la plupart des cas), et ont moins de risques de contamination dus aux trajets. Les consommateurs sont donc moins craintifs quant à la qualité des produits qu’ils achètent.
  • Il est plus responsable : le commerce local favorise les petits producteurs et permet de préserver le tissu social. Cela touche la fibre idéologique des consommateurs.
  • Il est moins cher : en limitant les intermédiaires entre le producteur et le client, il devient possible de baisser le prix de vente final.

On voit donc que le commerce local, dit locavorisme (de « locavore », néologisme créé à partir de local et du suffixe « vore« , qui signifie manger) a de nombreux avantages. On peut pratiquer cette forme d’approvisionnement pour tous les types d’aliments : fruits et légumes évidemment, mais aussi viande, produits laitiers, œufs, et même les alcools.

Voici quelques exemples d’initiatives locales qui présentent des possibilités intéressantes :

  • La ruche qui dit oui : il s’agit d’une initiative visant à mettre en relation les producteurs et les acheteurs, sans avoir à passer par des grossistes et des détaillants. Le principe est simple : les producteurs s’inscrivent sur le site, ainsi que les clients. Les premiers mettent en vente une quantité (importante) d’un produit, les seconds s’accordent pour acheter en groupe. L’intermédiaire qui regroupe les souscriptions peut prélever un pourcentage.
  • Alliances locales : ce programme a pour objectif de centraliser les différents producteurs locaux découverts par les responsables des magasins Leclerc, afin de coordonner leurs actions. Les produits sont marqués d’un logo spécifique qui assure au client qu’ils ont été fabriqués dans leurs régions, ce qui permet de découvrir de nouveaux produits.
  • Agriproxi : c’est un programme européen qui s’est déroulé entre 1999 et 2012, entre l’Espagne et la France, afin de mettre en oeuvre des circuits courts. Ce faisant, on soutient l’agriculture régionale, on préserve des emplois et on assure les clients d’une production de qualité. Un document final a été mis en ligne, riche d’informations.

Le locavorisme est donc une tendance lourde, dont l’influence va se faire sentir dans la plupart des commerces. Il reste à voir si cette tendance peut se consolider dans le temps, alors que les prix s’effondrent avec le coût de la main d’oeuvre dans les pays voisins. Il est donc nécessaire de valoriser efficacement les circuits courts, pour ne pas les voir perdre en rentabilité et disparaître.

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