Christophe Bonnay, directeur d’Intermarché Quarouble (43) depuis 6 ans, a décidé de faire basculer sa communication papier vers le digital. Il a développé un nouveau canal pour ses prospectus et catalogues grâce à Pubeco. Une initiative qui permet de démarquer son magasin de communication plus généraliste de l’enseigne sur le territoire. Il a accepté de s’entretenir avec nous sur cette démarche et sa vision de la communication pour les supermarchés, en pleine transition vers la publicité digitale.
Bonjour Mr Bonnay. Pouvez-vous parler des prospectus et des catalogues digitaux d’Intermarché Quarouble ? Qu’est-ce qui vous a poussé à passer au digital ?
Nous nous sommes lancés dans le digital en février 2014. Nous avons créé des prospectus digitaux correspondant à ceux au format papier ; cela permet deux formes de communication. Il y a deux raisons essentielles à notre démarche : il faut savoir évoluer avec son temps et évaluer les offres en magasin pour les personnaliser. Nous pouvons travailler directement magasin par magasin grâce à la solution de Pubeco.
Que représente désormais votre communication digitale aujourd’hui vis-à-vis du papier ?
La communication digitale ne représente pour l’instant qu’un petit pourcentage de notre communication globale. Nous réalisons 10 000 prospectus papier par semaine, alors que le fichier client mail contient 300 clients. La phase la plus difficile reste l’élaboration de la base de données. Pour le digital, nous utilisons deux canaux : d’une part Pubeco, d’autre part le site Intermarché national. Les clients s’inscrivent sur le premier pour recevoir les offres locales, sur le second pour les offres nationales. L’avantage de Pubeco, c’est la personnalisation des offres : c’est très utile lorsque nous organisons des opérations parking spécifiques au magasin par exemple (ventes de fruits et légumes, fleurs, bête de concours).
Quels sont les résultats au niveau de la fréquentation?
Nous n’avons pas de chiffres précis mais nous savons que les clients vont de plus en plus sur internet pour consulter les catalogues digitaux. Régulièrement, nos clients nous confient avoir vu les promotions sur un prospectus digital et cela montre une progression dans les pratiques.
Avez-vous d’autres projets centrés autour du digital au niveau local ou national ?
Nous savons que Pubeco va bientôt proposer un nouveau service grâce auquel nous pourrons insérer des promotions spéciales à durée limitée, pour les surstocks de légumes comme les courgettes par exemple. Une fois la promotion sur le prospectus, le bouche-à-oreille fonctionnera et de nouveaux clients viendront consulter le catalogue sur Pubeco puis se rendront dans nos hypermarchés.
Le papier a-t-il encore un avenir pour diffuser des prospectus ?
D’ici quelques années le papier sera sûrement trop cher. Tant que nous ne sommes pas taxés comme c’est le cas en Belgique, c’est encore rentable. Le fichier papier c’est 10 000 boites en moyenne, ce qui reste conséquent face à notre fichier client sur le web. Si nous sommes encore taxés sur le papier, l’évolution sera rapide, car nous ferons beaucoup moins de publicité papier. Aujourd’hui, on modifie les canaux de distribution de la publicité, on créé des comptes Facebook, des comptes Twitter… La communication bascule de plus en plus du côté digital et il faut suivre le mouvement.
Source de l’image à la Une : Businesspme.com
