Comment éviter le temps d’attente en caisse ?

Toujours plus pressé par le temps et stressé par son travail, le client espère trouver le moyen de ne pas attendre en caisse. Tour d’horizon des solutions pour éviter le cauchemar du code-barre.

Caissier amateur : l’E-scan et Self-Checkout

Depuis une dizaine d’années, le self-scanning s’installe chez les grandes enseignes telles que Leclerc, Auchan (le Rapid’Auchan) et Carrefour (le Scan’lib). Le concept est simple : laisser à disposition des clients, à l’entrée du magasin, des lecteurs de code-barres qu’ils utiliseront durant leurs courses pour éviter les longues files d’attente. Un principe qui a mis du temps à rentrer dans les mœurs mais qui a pris de l’ampleur à la fin des années 2000. S’encaisser soi-même, un rêve qui restera tout de même surveillé par la caissière en fin de parcours. Néanmoins, l’idée a toujours le vent en poupe comme le prouve la nouvelle initiative d’Auchan qui propose une application pour remplacer la scanette par son smartphone : difficile de faire plus pratique. Le self-checking est aussi proposé dans la plupart de ces enseignes, dans le cas où le consommateur préfère scanner ses produits en caisse plutôt que pendant ses courses. Selon une étude réalisée fin 2012, les Français étaient déjà 76% à avoir testé le système, et 93% à être persuadés qu’il allait se développer.

 

Courses à dos de souris : le Drive

Nouveau cheval de bataille pour la grande distribution, le retrait de courses commandées sur le net sur place, ou « drive » comme on l’appelle communément, a littéralement explosé en 2013. Les chiffres calculés de janvier à septembre de l’an dernier parlent d’eux-mêmes : 143 nouveaux drives chez Intermarché, 126 chez Leclerc , et 120 chez Carrefour. Au total, ils disposent chacun de 300 à 750 drives, attachés ou non à un magasin. L’avantage pour le client ? Aucun stress pour faire ses courses, pas de file d’attente, pas d’encombrement (les employés chargent les courses dans le coffre ou les amènent à son palier), la possibilité de commander à l’heure souhaitée, de retirer ses achats quelques heures plus tard en journée, et surtout la gratuité du service. L’avantage pour le magasin ? Les clients font de plus grosses courses (90€ le panier moyen chez Leclerc) et à un rythme plus régulier, car ils peuvent planifier à l’avance. Et pour les plus fainéants, il reste toujours la livraison à domicile, qui s’est aussi généralisée ces dernières années, mais reste payante jusqu’à un certain seuil (comptez des courses de 150€ minimum pour être livré gratuitement).

Finissons avec un dernier chiffre qui révèle l’importance du temps de passage en caisse : selon un sondage IFOP d’Octobre 2012, 60% des Français déclarent que faire des courses « ne les enchante pas » et 25% seraient prêts à abandonner un achat si la file d’attente était trop longue. De quoi pousser les hypermarchés à aller toujours plus loin pour satisfaire le consommateur pressé.

Crédit photo à la Une : Yves DUSSUCHAUD

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